ÉTUDE DE CAS

L’avenir du pastoralisme
en Haut-Béarn

Dans les trois vallées béarnaises – Aspe, Ossau, Barretous, le pastoralisme est vivant et en bonne santé.


C’est véritablement ici une civilisation qui perdure, appuyée sur le patient travail des hommes et soutenue par les collectivités locales.

La problématique
du projet

Un sujet cependant alourdissait peu à peu l’ambiance : la difficulté à installer des jeunes et à assurer, ensemble, l’avenir de ce patrimoine. « Y penser toujours, en parler jamais » … Les anciens semblaient mis en accusation, les jeunes et les institutions également. Le sujet était presque impossible à aborder sereinement et échappait aux tentatives institutionnelles de réponse.

Au plus proche des bergers, le Syndicat Mixte du Haut Béarn nous a mandaté pour l’aider à mobiliser le territoire. L’objectif : faire émerger une stratégie de réponse pragmatique et réunir les conditions de sa mise en œuvre.

Thèmes abordés

Notre expertise au service des thématiques suivantes :

Dashboard

1
audit territorial
1
audit institutionnel de niveau départemental et au-delà
3
vallées concernées
35
personnes auditées, (bergers, élus, administration, …)
3
séminaires
3
intervenants dans l’équipe
3h
d’audit par personne en moyenne
1
audit de 7h
1
Le plus haut audit d’OSE, en estive

La réponse
apportée

Notre réponse ce projet

1

Sur deux ans, en plaine, dans les vallées et dans les estives, nous avons recueilli l’expertise stratégique des acteurs concernés. Bergers, élus, agents publics, haut-fonctionnaires, chacun a été écouté - chez lui – jusqu’à ce que nous soyons sûr d’avoir parfaitement saisi son point de vue. De ces entretiens confidentiels, nous avons produit une synthèse partageable que nous leur avons restitué.
De ce travail diplomatique, à l’aide de séminaires dédiés, nous sommes passés peu à peu du partageable au partagé. De là, les participants ont négocié un accord de vision stratégique et défini des axes de travail en commun.
2

L’activation et la mobilisation d’acteurs du territoire.
3

La synthèse et l’intégration de plusieurs dizaines d’heures d’audition et de séminaires, toutes traçables d’un point de vue méthodologique ;
4

La construction d’une vision stratégique partagée sur la transmission/installation et les conditions de sa prise en charge au niveau territoire.
5

La prise de conscience partagée que ce problème ne peut être traité par aucun acteur travaillant de façon isolée, aussi efficace soit-il.
6

La production de thématiques de travail partagées, proposées par la famille « élus » et la famille « bergers » à l’ensemble des acteurs : le projet de territoire, la médiation entre anciens et jeunes, la valorisation des produits, la sécurisation des cédants et des repreneurs.
7

La mise en route de groupes de travails et de suivi dédiés.

Les acteurs du territoire ont peu à peu réuni les conditions pour que chacun s’engage librement dans les axes qui l’intéressent, tout en contribuant à une musique globale. Le processus a contribué à libérer la parole et, à travers les groupes de travail, à faire converger autour du sujet porté par la Commission Transmission Installation Main d’œuvre des énergies de toutes natures.

Cela s’est accompagné de la définition en commun d’une stratégie : porter ensemble le questionnement dans les vallées. Un film dédié à la question de la transmission a été tourné et présenté dans les vallées (60 représentations et 6000 spectateurs).

L’intervention s’est terminée en 2017, sur un quitus donné par les acteurs de la TIMO, qui ont renouvelé leur engagement à long terme pour porter le sujet.

Les experts au service du projet

Matthieu Ollagnon

Actualités autour du projet

Les media régionaux et des documentaristes parlent de l’après-projet que nous avons mené aux côtés du Syndicat Mixte du Haut Béarn. Découvrez les extraits vidéos du journal de France 3 ainsi que le documentaire réalisé par l’Association des Éleveurs et Transhumants des trois vallées béarnaises – Aspe, Ossau, Barretous.

Pour un avenir dans les vallées des Pyrénées

Ta qué canté éra montanha – Pour que chante la montagne

Ils en parlent

Aujourd’hui ce bruit de fond et cette mobilisation discrète se traduit par des installations.

Didier Hervé,directeur de l’IHPB.